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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 18:46

Petite histoire de mon Etoile 6 de 1961,

La Simca Etoile 6 Rouge brique est pour moi une voiture de l’enfance et il y a longtemps que je souhaitais en acheter une. Alors de temps en temps je regardais ce qui se vendait sur internet, mais sans projet bien précis. Jusqu’au jour où j’ai trouvé, sur un site de vente bien connu, une Etoile 6 rouge brique identique à celle de mes souvenirs. Alors, j’ai décidé de franchir le pas et j’ai fait l’acquisition de ma première voiture de collection.

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Photos de l'annonce

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Sa première date de mise en circulation est le 20 avril 1961, le numéro de série est : BA3152321.

 

Lorsque j’ai acheté ma Simca, les clés étaient fixées à un porte-clés en plastique avec un numéro d’immatriculation en 75 et les coordonnées d’une personne.

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Monsieur B, Rue des Violettes à LAGNY sur Marne dans le 77. Après une brève recherche sur internet j’ai retrouvé l’adresse et la vue de la maison, merci Google Map. Sur le porte-clés un numéro de téléphone à 7 chiffres est inscrit. J’ai donc décidé de faire une recherche sur les pages blanches et là je retrouve à l’adresse indiquée le même nom et le même numéro de téléphone avec devant trois chiffres de plus.

Après un bref instant de réflexion je me décide à téléphoner à ce numéro, quitte à passer pour un hurluberlu. Et là je tombe sur le monsieur dont les coordonnées sont sur le porte-clés. Après un instant d’incompréhension, le vieux Monsieur me raconte l’histoire de mon Etoile 6.

Son oncle l’avait acheté d’occasion à Paris en 1961 avec 2 000 kilomètres au compteur, alors que son premier propriétaire était décédé deux mois seulement après son acquisition. Puis, lui-même l’a racheté à son oncle en 1969 et l’a gardé prêt de 20 ans, me dit-il. Il a fait pas mal de route avec pour le travail et pour les vacances. Il me raconte avoir perdu une fois un essuie glace dans les Ardennes sous une pluie battante. Il me dit avoir roulé avec à plus de 120 km/h mais me met en garde contre l’instabilité de l’auto dans les virages serrés. Il me dit cependant qu'elle ne doit pas avoir plus de 100 000 km, ce qui est le cas puisque le compteur affichait 80 000 km lorsque je l'ai acheté. Bref, quelques bribes de la petite histoire de mon Etoile 6, qui sentent un peu la nostalgie.

Monsieur B s’est décidé à la vendre alors que son garagiste rechignait de plus en plus à la réparer du fait des difficultés à trouver des pièces de rechange (ce qui aujourd’hui n’est pas vraiment un problème).

Il l’a donc vendu à un « provincial », un certain Monsieur Talbot (ça ne s’invente pas). Est-ce le propriétaire de la Vienne (86) qui l’a possédé avant la personne qui me l’a vendu, je ne sais. En tout cas, je pense que pendant cette période 1990 – 1999 elle a été quelque peu rénovée (peinture, travaux mécaniques…).

Ensuite en décembre 1999, elle a été achetée par Monsieur BJL, qui habite Magné, à côté de Niort dans les Deux-Sèvres (79). Il avait acheté cette Etoile 6 car sa première voiture était une P60 et il en gardait une certaine nostalgie. Mais faute de temps pour la restaurer, il s'est décidé à la vendre. Et c’est à cette personne que je l’ai moi-même achetée le 24 avril 2012.

 

Voilà les quelques éléments que j’ai pu recueillir sur l’histoire de mon Etoile 6.

 

 

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 13:10

Ce matin aller et retour entre le Marais Poitevin et Saint Agnant les Marais pour ramener, sous la pluie, ma P60 Etoile 6 sur remorque.

 

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Une fois montée sur la remorque, il ne reste plus qu'à la sangler et c'est le départ pour la Charente-Maritime !

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A peine arrivée, la voilà dans le garage. Il ne reste plus qu'à la remettre en route ; arrivée d'essence et carburateur à vérifier, système de freinage à revoir et un problème de contact électrique (les feux arrières s'allument dès que le contact est mis). Pour le reste, elle semble saine et elle a fière allure !

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Un habitacle qui me rappelle pas mal de souvenirs ! Un bon nettoyage et elle sera comme neuve..., enfin comme une jolie quinqua !

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Le moteur nécessitera quelques soins. La batterie est tombée pendant le voyage et malheureusement les bouchons n'étaient pas vissés, il en manque deux !!! Je l'ai démarrée dès son arrivée et elle tourne, enfin tant qu'il y a de l'essence dans le carburateur car l'alimentation ne se fait pas. J'ai vu quelques traces d'essence sur le carbu, il est probable qu'il y ait une fuite et qu'il faille refaire les joints. Cependant, je vais vérifier tout le circuit avant de refaire ce respectable Solex.

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Pour l'instant, j'ai la tête dans les étoiles, et je rêve déjà de parcourir les routes de notre "Doulce Saintonge", en famille, au volant de ma P60, et ce avant que les baignasoutes aient envahis notre province !

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